Le tourbillon
Depuis mon dernier article je me sens porté par une spirale d'actions. Professionnellement, je continue à aller au bureau chaque matin avec le sourire, et à en revenir de même. La différence est que j'ai rarement été autant occupé que ces derniers jours. Mon entreprise n'y est pour rien ; je suis toujours considéré comme improductif et on me laisse végéter dans mon coin. Par contre, coté travail personnel, ça fuse de tous les cotés.
J'ai suivi le premier atelier de formation. Bilan : au delà de mes espérances ; j'y reviendrai plus tard. En parallèle, je négocie pied à pied mon licenciement. Je passe l'épisode " je tourne autour du pot " auquel nous avons joué la DRH et moi. Nous sommes maintenant dans le dur, le vrai, au diable la pudeur : à quel montant serai-je content de m'éclipser ? Pour l'instant ça avance dans le bon sens et le débat pourrait se clôturer prochainement (et avec lui 20 ans de carrière en informatique, pile poil)
En parallèle à tout ça, je gratouille et tripatouille, questionne, prend contact tout azimut pour déterminer de quoi sera fait mon nouveau gagne pain. Le coaching est une chose, en vivre une autre. Aussi je creuse les métiers du recrutement, de la formation et tout ce qui peut m'amener à créer mon activité, en pleine connaissance de cause.
Comme j'ai du mal à arrêter mon cerveau, je travaille avec une collègue de formation à la mise au point d'une nouvelle technique de coaching. On phosphore chacun de notre coté, on échange, et ma foi… on a hâte de tester ! Parce que coté pratique, je ne pensais pas que j'en serais à me poser des questions sur " comment gérer mon planning avec cette activité ". Mes premiers coachings sont en cours, et ma foi, j'aime ça.
Entre temps je renoue des contacts avec d'anciennes relations, d'anciens collègues. Je tisse doucement mon réseau, je crée de nouveaux liens, en ravive d'autres. C'est bon de se sentir porté…